Monday, June 15, 2009

Jonathan Kane, Jet Ear Party, Radium, 2009


Exploitant la veine ouverte par February (2005), premier LP solo de Jonathan Kane (lire notre entretien), et I looked at the sun (2006), très réussi EP subséquent, Jet ear party recèle de longues plages de « blues progressif ». Kane y roule et déroule inlassablement des boucles entêtantes, expurgeant le genre de toutes ses accidents pour n'en garder que l'essentiel : le riff ciselé, exemplaire, répété ad infinitum. Une quête initiée lors de ses années passées à jouer avec les plus grands du courant minimaliste new-yorkais, mais surtout, la quête ultime du genre duquel il est issu et aux sources duquel il puise son inspiration, le blues : « Ecoute Mississippi Fred McDowell, Son House, John Lee Hooker, nous conseille-t-il. Ces artistes ne jouaient souvent que des pièces consistant en un accord bourdonnant et un riff hypnotique, répétitif ! ».

-Sophie Pécaud, 2009

Lisez la suite dans les pages de Chronicart, ainsi que notre entretien avec Jonathan Kane.